Ça commence franchement à bien faire. Personne n’en cause, personne ne développe. Oui, il existe des militants Front national qui soutiennent ces sacs à merde de DAESH. Oui, celles et ceux qui se sont pavanés dans des manifestations contre Le Mariage pour Tous ou bien qui ont rejoint «Jour de Colère» ont tout simplement aidé DAESH a tuer !

Et le Front national reste le seul parti à avoir des membres directement liés au terrorisme islamiste.

Alors, que ces imbéciles commencent par faire le ménage chez eux avant de nous donner des leçons de «patriotisme». Nous, citoyennes et citoyens français, qui contribuons à faire de notre petit pays l’une des principales puissances mondiales, n’avons aucune leçon à recevoir de ces pseudo «patriotes», traitres à leur nation, à leur pays.

Claude Hermant : 7 ans de prison pour avoir armé DAESH

Le tribunal correctionnel de Lille a rendu sa décision dans le procès pour trafic d’armes dont Claude Hermant était la principale figure et qui s’est déroulé du 11 au 17 septembre. 

Ce dernier a été condamné à sept ans de prison ferme et sa compagne à cinq ans, dont trois avec sursis.

C’est l’ancien juge anti-terroriste, Marc Trévidic, qui présidait les débats lors du procès, qui a lu le délibéré à 14h. Alors que Claude Hermant encourait dix ans de prison, peine maximale équivalente aux réquisitions du procureur, il a été condamné à sept ans de prison et 30.000 euros d’amende. La compagne de Claude Hermant, Aurore Joly, a écopé d’une peine de cinq ans, dont trois avec sursis, ainsi que d’une amende de 30.000 euros.

« On fait appel, on avisera après »

« Mes deux clients ont pris la décision de faire appel, a assuré à 20 Minutes maître Maxime Moulin, avocat de Claude Hermant et de sa compagne. Nous n’avons toujours pas eu communication du jugement. Nous aviserons dès que nous aurons connaissance des motivations du tribunal », a-t-il précisé.

Selon l’avocat, Claude Hermant, qui a déjà effectué deux ans et dix mois de détention préventive, pourrait pourtant éviter la prison, notamment grâce aux remises de peine automatiques. « J’avais plaidé la légalité des armes slovènes. En fonction des motivations du tribunal, nous nous réservons aussi le droit de retirer notre appel si les chances d’obtenir une diminution de peine s’avèrent limitées », explique Maître Moulin.

Entre 3 et 5 ans pour les autres

Un autre prévenu, Samir Ladjali, à été condamné à cinq ans de prison et 15.000 euros d’amende. Il était soupçonné d’être l’un des intermédiaires présumés pour fournir les armes à Amedy Coulibaly, auteur de l’attentat de l’ Hyper Cacher à Paris. Il est d’ailleurs mis en examen à Paris dans ce dossier.

Sébastien L., agent de renseignement des douanes, s’est vu infliger une peine de huit mois de prison avec sursis. Les derniers mis en cause, Antoine Denevi et Christophe Dubroeucq, ont pris respectivement trois et quatre ans.

Jean-Claude Veillard, candidat Front national et directeur «sûreté» chez Lafarge

Directeur sûreté chez Lafarge, Jean-Claude Veillard est accusé d'avoir chapeauté les négociations avec Daech en Syrie jusqu'en septembre 2014, afin de maintenir en activité un site du cimentier dans le nord du pays. L'intéressé apparaît au même moment, lors des dernières municipales, sur les listes du FN à Paris, révèle Mediapart ce mercredi.

Dans l’affaire "Lafarge en Syrie", on connaissait déjà le nom de Jean-Claude Veillard. Directeur sûreté du groupe à Paris, celui-ci apparaît en effet comme l’un des responsables français à avoir été directement informé de la situation sur place, autrement dit des négociations avec Daech qui ont permis au cimentier français de maintenir sa production dans le nord de pays. Ce qu'on ne savait pas en revanche c'est que l'intéressé avait été au même moment l’un des candidats du… Front National, à Paris, lors des dernières élections municipales. En cinquième position derrière la tête de liste Wallerand de Saint-Just. C'est ce que révèle Mediapart ce mercredi 3 avril.

Une candidature particulièrement embarrassante alors que Marine Le Pen promet de "mettre à genoux" le terrorisme islamiste, contrairement à ses adversaires qui ne se seraient emparés du sujet, selon elle, que trop tardivement. Ce "poison de tous les instants", "ce poison terrible du terrorisme islamiste, je le dénonce depuis que j'ai lancé ma campagne, j'en ai parlé seule pendant longtemps dans le désert…", déclarait-elle encore le 19 avril dernier à Marseille, à quelques heures du premier tour de l’élection présidentielle.

"Une affaire personnelle" le cinquième de liste Front national à Paris

Contacté par Mediapart, Jean-Claude Veillard a quant à lui botté en touche. Son engagement au FN ? "Il s’agit d’une affaire personnelle et privée", a-t-il réagi. Et de conclure : Si j’avais été l’adjoint de Mélenchon ou d’un socialiste, cela ne vous aurait pas intéressé, j’en suis sûr." Également sollicité, Wallerand de Saint-Just, n’a pas "donné suite".

La question mériterait pourtant des éclaircissements car c’est précisément pendant la période où Lafarge faisait du business en Syrie avec, entre autres, l'Etat islamique - comme l’a d’ores et déjà reconnu le groupe - que Jean-Claude Veillard a été désigné cinquième sur la liste du candidat Wallerand de Saint-Just, du Rassemblement Bleu Marine, à Paris...

Marine Le Pen et les photos de DAESH

Le bureau de l'Assemblée nationale a décidé de lever l'immunité parlementaire de Marine Le Pen. La présidente du Front nationale et députée avait diffusé sur Twitter des photos d'une victime de Daesh sur son compte. Cette décision intervient après une demande de justice. 

Le bureau, plus haute instance collégiale de l'Assemblée composée de 22 députés, ne s'est pas prononcé sur le fond du dossier concernant la présidente du FN, comme habituellement, mais sur le caractère sérieux, loyal et sincère de la demande de la justice. Cette levée d'immunité doit permettre à la justice de délivrer un "mandat d'amener" afin que la députée se rende à la convocation des juges. 

Le Pen se dit "persécutée"

La décision de l'Assemblée a été immédiatement critiquée dans le camp frontiste. Marine Le Pen a dénoncé une "décision de basse politique politicienne". Dans un communiqué de presse envoyé dans l'après-midi, la présidente du FN évoque "un combat violent contre le Front national" ainsi que, de la part du bureau d' Assemblée, '"une volonté de persécuter une adversaire politique et de tenter de museler celle qui incarne l'opposition". 

"Mieux vaut être un djihadiste qui rentre de Syrie qu'une députée qui dénonce les abjections de l'Etat islamique: on prend moins de risques juridiques", a aussi écrit la députée sur Twitter.

Sauf que voilà ; au lieu de publier des photos, quand compte elle parler de ses soutiens politiques directement liés aux meurtres de citoyennes et de citoyens français ?

 

En savoir plus :

Les «patriotes» du FN qui soutiennent DAESH
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