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A se demander si plus les riches prospèrent, plus les pauvres morflent. Ainsi, on s’est tapé les mesures fiscales réservées à l’élite durant quatre ans, la peur panique de nos Mamamouchis UMPistes face à la crise et l’auto satisfaction de leur chef suprême de l’avoir réglé. 

Hors ; elle repart de plus belle. Et, pois chiche sur le couscous, le NanoPrésident nous pont une règle d’or, à moins d’un an de sa non réélection, sans doute pour la faire appliquer par d’autres.

Ce matin, Le Conseil national de lutte contre l’exclusion (CNLE) et l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) ont réagi ce matin à la politique gouvernementale de lutte contre la pauvreté. 

Résultat des courses : la pauvreté a augmenté de 5,1% entre 2008 et 2009. Elle touchait 8,2 millions de personnes en 2009 contre 7,8 en 2008. 13,5% de la population vit aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté, soit 1 français sur 7 victimes  de l’augmentation du chômage, de la pénurie de logement qui tire les prix à la hausse et de l’envolée du prix des énergies.

Pour un gus qui voulait réduire d’un tiers cette pauvreté en cinq ans, c’est pas du gagnant/gagnant son truc, c’est pas non plus une surprise ; même si la crise a fortement endommagé nos capacité à mettre en place des mesures de contre feu, et surtout à les financer ; il aurait été sympa, cher NanoPrésident, de penser un peu moins à vos amis, ceux qui vous permettent de faire tourner votre cabinet d’avocat, ceux qui vous invitent en vacances, ceux qui vous remercient de leur avoir ouvert quelques juteux marchés africain. 

Mais, souvenons-nous, qu’il a aussi réussi, dans ces quatre ans de “combat contre la pauvreté” à taxer les mutuelles de santé, à réduire les indemnités des accidentés du travail, des salariés malades. 

D’un autre côté, notre NanoPrésident offrait 75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux. On ne peut pas tout faire, non plus ; donc autant filer du pognon à celles et à ceux qui peuvent être des relais d’opinions, financer des campagnes, voir embaucher les potes et les potesses s’il y a bérézina en 2012, plutôt que d’aider les pauvres qui, de toutes façons, ne vont plus voter.

Alors, pour palier à ces incompétences à répétition, nos joyeux drilles de l’UMP s’auto paluchent en tapant, à droite et à gauche, sur tout le monde. Mais qu’est ce qu’on en a à battre, bordel, que montebourg parle de politique à la “Bismarck” ? Alors qu’une partie de la presse Allemande écrit la même chose ?

Mais qu’est ce que l’on en a à foutre, putain de merde, des lois “one shot” pondues, après chaque "faits divers" pour faire bander les beaufs qui votent pour la blondasse et qui nous cassent les couilles partout sur le net, alignant leurs mononeurones et leur orthographe douteux sur les forum et les réseaux sociaux du net, fiers d’avoir copié/collé les mêmes slogans démontables en trois secondes hors taxes...

Dans tous les cas ; bravo aux UMPistes et à leur NanoPrésident d’avoir réussi à foutre un tel bordel dans notre pays.

vousaimerez

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