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Quand on est plus crédible dans son propre pays ; on tente le tout pour le tout. Alors le dernier coup de la cellule comm de l’Elysée est de faire venir à la télévision française une guest star ; la chancelière Allemande. La droite française est très demandeuse ces derniers temps ; entre le NanoPrésident Sarkozy qui nous cite - faussement la plupart du temps - l’Allemagne comme modèle et la présidente du FN qui va valser avec les néo-nazis ; c’est à se demander si nous avons bien fait de résister, en 40.

Les réacs Européens se rassemblent pour exister

Ainsi, Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel accorderont lundi un entretien croisé aux chaînes de télévision française France 2 et allemande ZDF qui sera diffusé dans leurs journaux télévisés du soir, a-t-on appris auprès de l'Elysée.

Cet entretien, conduit par David Pujadas pour France 2 et Peter Frey pour la ZDF, doit durer entre dix minutes et un quart d'heure et sera enregistré à l'issue du conseil des ministres franco-allemand qui doit se réunir lundi à l'Elysée, a-t-on précisé de même source.

CDU/UMP même combat

Invité samedi dernier d'un conseil national de l'UMP, le secrétaire général de la CDU Hermann Gröhe, le parti de la chancelière, avait annoncé à la tribune qu'Angela Merkel allait "soutenir Nicolas Sarkozy lors de rendez-vous de campagne au printemps".

La sortie du patron de la CDU a suscité un certain émoi dans les rangs de l'UMP car le chef de l'Etat n'est toujours pas officiellement candidat à un second mandat. Inquiets de l'avance prise dans les sondages par son rival socialiste François Hollande, des responsables du parti présidentiel pressent Nicolas Sarkozy d'annoncer rapidement son entrée dans la course à l'Elysée, qu'il souhaite retarder jusqu'au mois de mars.


Allez ; Le Kiosque aux Canards vous fait un retour sur les mensonges du NanoPrésident Sarkozy, lors de sa dernière intervention, concernant ce qui est mise en place en Allemagne.

Le premier mensonge de Sarkozy ; la TVA sociale n’a pas eu d’impact sur les prix Allemands.

Le premier porte sur la TVA sociale. Nicolas Sarkozy proposait hier une réforme identique à celle de l’Allemagne qui a augmenté son taux de TVA de 3 points pour baisser les cotisations sociales - un point - et réduire la dette - deux points -. Notre NanoPrésident a indiqué que cette hausse n’avait pas eu d’impact sur les prix et avait boosté la compétivité.

Hors... - que le roi des gnous bénisse Internet - voici ce qu’écrit la Cours des comptes dans un rapport nommé “Les prélèvements fiscaux et sociaux en France et en Allemagne”

“Selon une étude de la Bundesbank, une grande partie de cette augmentation de la TVA a été répercutée dans les prix : selon la banque centrale allemande qui fonde son analyse sur un panier de 40 biens, l'augmentation de 3 points de la TVA aurait contribué pour 2,6 points à la hausse des prix en 2007. La question de l'effet économique de cette hausse de la TVA, notamment en termes de compétitivité, reste en revanche peu documentée.”

Sarkocchio : one point..

Deuxième mensonge de Sarkozy ; les socialistes Allemands l’ont fait en 2004”

En parlant de TVA sociale et d’Allemagne - à se demander si nos UMPistes ne vont pas briguer les prochaines présidentielles en Allemagne... - Notre NanoPrésident affirmait que “Nos amis allemands l’ont fait en 2004, et c’était un socialiste, Gerhard Shröder”. Et bien, jolies lectrices et fiers lecteurs ; c’est toujours aussi faux. ce projet, porté par la CDU CSU, la formation de Mme Merkel, fit partie des grands débats de la campagne électorale de 2005. Mme Merkel, élue à la tête d’une grande coalition, mit n œuvre son projet de TVA sociale qu’un an après, en juin 2006. Cela faisait donc un an que Gehrard Schröder n’était plus au pouvoir.

Sarkocchio : two points...

Troisième mensonge de Sarkozy ; “Les charges des salariés français sont deux fois plus élevées que celles des salariés allemands”.

On continue sur la lancée des conneries pour faire passer la purée. Dans un rapport du Trésor de mai dernier, sur un salaire compris entre 2 184,00 euros  bruts et 2 946,00 euros bruts ; les charges sont de 21,03 % pour les patrons allemand et de 43,75 % pour les patrons français. Ok. Mais... Dans ce même rapport, une précision importante est expliquée pour ce calcul ; il est théorique et se base sur une seule tranche de salaire. Si on prend la moyenne globale des salaires et des charges des deux pays, ce même rapport nous montre un taux de 35 % des recttes affectées à la protection sociale pour l’Allemangne contre 44 % pour la France. Ainci, nous ne sommes plus “deux fois plus élevés”, mais nous avons un écart de 9 points, soit un quart.

Sarkocchio : three points...

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