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Les sondages sont faux... Dans tes rêves

On le lit de plus en plus, et ça a toujours été le cas - qu’on le lise, hein.... -. Dans les camps des perdants. Ainsi les Le Pen, Bayrou et aujourd’hui les Sarkozystes nous bassinent dans les forums avec leur sondages tronqués, voir truqués, réalisés par “la presse de gauche”, alors qu’une grande majorité des instituts sont fort loin de l’être ; mais bon, c’est toujours gagnant de rassurer ses troupes, ne serait ce qu’avec des mensonges éhontés ; la droite et l’extrême droite ont l’habitude.

D’ailleurs, quand ça ne marche plus pour les sondages, on tente le coup avec les hoax, ces fausses informations que la grande majorité des décérébrés publient sans même prendre le temps d’aller regarder si, par le plus grand des hasards, leur fabuleuse info ne serait pas tout simplement fausse. Les dernières en date sont à la hauteur de la connerie de celles et ceux qui les publient ; le restaurant “4 étoiles” d’Hollande - pour la énième fois ; les “restaurant 4 étoiles” n’existent pas, c’est maxi “3 étoiles” - ; la photo d’Hollande avec Merah, prise à un péage, alors que le type censé être le tueur cinglé est un jeune du coin.

Les sondages des dernières présidentielles

Alors, la preuve ultime, c’est d’aller fouiller dans les sondages des présidentielles depuis 1988 et de voir ce que donnaient les pourcentages dans le dernier trimestre précédant l’élection.

En 1988, François Mitterrand tourne en moyenne aux chiffres quasiment exacts de sa victoire à venir face à Chirac ; les instituts le donne vainqueur avec 55% contre 45% à son challenger.

En 1995, Balladur est à la ramasse des février et, pois chiche sur le couscous, des janvier TNS-Sofres donne Chirac vainqueur face à Jospin avec 54% contre 47%. En mars, c’est même pire ; il s’offre un 60% contre 40% à son challenger. Et, en 2002, dès le mois d’avril, l’un des institut donne Jean-Marie Le Pen présent au second tour face à Jacques Chirac, le problème ? Personne ne croit ce sondage.

En 2007, dès le mois de janvier, Ségolène Royal est donnée perdante avec 46% des intentions de vote alors que Sarkozy obtient 54%.

Bah oui ; étrange hein ? Dans ces cas là, les sondeurs ne s’étaient pas plantés dans trois élections sur quatre - pour 2002, un seul institut donnait Le Pen au second tour -. Donc non seulement les sondages ne sont pas bidonnés, puisque le soir de l’élection, on peut se rendre compte qu’ils avaient raison au moins deux mois avant l’échéance mais, en plus, les chiffres donnés sont quasiment ceux du scrutin.

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