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Dénaturée pour avoir obéis au pouvoir Sarkozyste dans des affaires politiques

De nombreuses “affaires” ont contribué à salir l’image de l’IGS - la police des polices - lors du quinquennat Sarkozy ; les fameuses “fadettes” des journalistes du Monde, la procédure visant le préfet Yannick Blanc, plutôt proche de la gauche dans  l'enquête présumée truquée de la "police des polices" en 2007, sur un  trafic de titres de séjour dans laquelle cinq fonctionnaires, dont l'ancien directeur de la police générale Yannick Blanc, avaient été mis en cause puis blanchis. 

Manuel Valls précise que "le pouvoir de l'époque" - alors que Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur - "a cru pouvoir atteindre des fonctionnaires en détournant l'IGS de sa fonction première". Le député PS de Paris et ancien ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant, avait jugé que cette enquête, qui avait faussement conduit à la mise en cause de son officier de sécurité, était une "manipulation" dont il s'était décrit comme "une des victimes".


"Aujourd'hui toutes les victimes de cette affaire ont été réintégrées", fait valoir M. Valls rappelant qu'il a récemment nommé M. Blanc préfet du Vaucluse.

Faire de l’IGS une composante de l’IGPN

Manuel Valls, qui a inscrit la déontologie au rang de ses "priorités" de même que "les fonctions de contrôle et d'audit", annonce qu'il engage une réforme de l'IGPN (l'Inspection générale de la police compétente sur le reste du territoire) et de l'IGS "afin d'unifier la fonction de contrôle au sein de la police nationale". Il veut, dit-il, "harmoniser les pratiques" et "l'IGS doit devenir une composante à part entière de l'IGPN".

«J'ai inscrit la déontologie au rang de mes priorités, de même que les fonctions de contrôle et d'audit (...). C'est dans ce cadre que j'engage une réforme de l'IGPN et de l'IGS afin d'unifier la fonction de contrôle au sein de la police nationale», ajoute le ministre.


Manuel Valls précise enfin que la «fonction d'audit interne est quasi inexistante au sein de la Préfecture de police de Paris».


Remplacement immédiat du responsable parisien de l’IGS

Le ministre exige, dans ce cadre, le départ de son responsable parisien Claude Bard très critiqué dans l'affaire des "fadettes" des journalistes du Monde, et dans la procédure visant le préfet Yannick Blanc, proche de la gauche. "Il y a eu des dysfonctionnements" à l'Inspection générale des services (IGS, compétente à Paris et sa proche banlieue) et, "dans la mesure où je veux réformer le système il faut un nouveau responsable de l'IGS", déclare le ministre au quotidien en précisant : "le nom du successeur de M. Bard devrait m'être proposé dans les heures qui viennent". Il pourrait s'agir de Philippe Caron, actuel numéro deux de la direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne.

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