Sus au mythe ! Le Kiosque aux Canards est heureux de vous livrer, en exclusivité mondiale, la véritable histoire de la journée de la femme.

Un peu d’histoire sur la journée de la femme.

Tous les ans c’est la journée de la femme le 8 mars. Depuis le 8 mars 1910, date à laquelle, des nanas socialos - ah ces bolchéviques ! - ont décidé qu’elles en avaient plein le cul de s’occuper des nains et de faire la vaisselle et se sont barrées, à Copenhague,pour un congrès. Ce fut un week-end de débauche ! Sorties du carcan familial, elles se laissèrent aller à tous les vices qui leur étaient interdits le reste du temps. Et, ce fut le drame ; Gisèle alluma un joint, que c’était de la bonne, t’ain, et le fit tourner à toute l’équipe.

Et ce fut le tour de Monique qui, malheureusement, était déjà totalement dans les vapes à cause de l'Ålborg Export dont elle avait bue six verres avec son smørrebrød, avalé le midi. Bon, l'Ålborg Export ; à boire, c’est déjà costaud, mais à vomir, c’est tout un art. Et elle ne l’avait pas. Ainsi, quand le joint lui échappa des mains, il atterrît dans la flaque D'Ålborg Export devant elle et enflamma l’alcool.

La journée de la flamme.

Le centre de congrès vit alors une énorme flamme lécher ses murs et réchauffer la température, si froide, en mars, au Danemark. Les socialos femelles s’enfuirent, en courant, vers la porte et s’en sortient indemnes. Et dessoûlées. Mais voilà ; n’étant pas au fait des réunions publiques ; elles avaient oublié de prendre une assurance pour le local de réunion et se virent présenter une note qu’elles ne pouvait payer.

Elles n’eurent qu’une seule solution ; les plus riches contactèrent leurs maris pour que celui-ci paye les dégâts ; les plus pauvres eurent une idées de génie ; elles s’engagèrent à mettre en place, tous les ans, jusqu’à remboursement de la dette, une “journée de la flamme” et d’y faire des manifestations événementielles, payantes, afin de générer quelques profits. La ville de Copenhague donna son accord.

Le packaging et les produits associés.

Une organisation internationale vit le jour, en marge de cette journée, qui permit aux femmes de militer. Ainsi, en 1918, elles obtinrent le droit de vote en Allemagne. Ce fut en 1945 en France et en 1971 en Suisse. Alors, le packaging et les produits associés explosèrent : l’organisation pris un responsable de comm pour promouvoir la “journée de la flamme” ; elles choisirent un spécialiste Français : Henri-Désiré Landru. Jusqu’à sa mort, en février 1922, il animera des après-midi festives réservées aux femmes et aux flammes, avec le désormais fameux slogan : "elle a frit, elle a tout compris".

Il fallut attendre le remboursement des trois quart de la dette laissée par leurs ancêtres pour que les Nations Unies observe une journée internationale de la Femme, le 8 mars 1975. Car, jolies lectrices et fiers lecteurs ; la journée de la “flamme” avait, depuis 1936, été remplacé par celle de la “femme”. Ben oui ; nos femelles bolchéviques avaient pris comme symbole Jeanne d’Arc et c’est à cette date qu’un historien s’est rendu compte qu’en fait, la pucelle se prénommait Philippe et que c’était donc un mâle.

La journée de la femme

Remplacer les symboles liés à la “journée de la flamme” ne fut pas simple. La société en avait déjà absorbé un certain nombre ; déclarer sa flamme, avoir la flamme de faire les courses, aujourd’hui terme exclusivement masculin et que le temps a fait évoluer en “j’ai la flemme de faire les courses, vas-y toi ; tu sais ce que tu veux”. Certains termes usuels n’ont jamais pu être transformés ; ainsi, on dit toujours la flamme du soldat inconnu, alors que c’est Tabitha, cantinière au Troisième Dragon et femme du sergent-chef Hungou, qui est enterrée, avec les honneurs, sous l’Arc de Triomphe.

Depuis 101 ans ; un succès planétaire.

Bon. Faut être sérieux. C’est un résultat planétaire. Et les coutumes n’ont jamais cessé d’évoluer, grâce à ses courageuses héritières des bolchos de Copenhague. Ainsi, on ne lapide plus les femmes le 8 mars, on n’en tue plus aucune à cette date, même si les meurtres doubles les jours suivant, mais faut aussi comprendre les mecs ; ça fait des milliers d’années qu’ils ont ça dans les gènes. Elles vont faire les courses, certes, mais elles aiment ça, les garces et puis, qu’elles s’occupent des nains, c’est quand même logique : c’est elles qui les pondent. Et puis, depuis le 8 mars 2001 ; elles ont même un site web - lien en fin d’article - rien que pour elles : elles vont pas se plaindre, nom d’un gnou.

Allez, haut les coeurs : vive la journée de la femme.

La véritable histoire de la journée de la femme
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