De Stromae à Miss Kittin, en passant par Kavinsky ; Le Canard du Kiosque adore la musique électro. Il se souvient de ses jeunes années passées à draguer les canettes, un Gin To’ à la main, en se déhanchant sur les pistes parisiennes. Aujourd’hui, il ne se déhanche plus, il a remplacé le Gin par du Bourbon, mais il continue à écouter de l’électro en écrivant ses billets.

L’électro ? C’est une musique de d’jeun’s ?

Ben non. La musique électronique est un type de musique qui a été conçu à partir des années 1950 avec des générateurs de signaux et de sons synthétiques. 

Avant de pouvoir être utilisée en temps réel, elle a été primitivement enregistrée sur bande magnétique, ce qui permettait aux compositeurs de manier aisément les sons, par exemple dans l'utilisation de boucles répétitives superposées. Ses précurseurs ont pu bénéficier de studios spécialement équipés ou faisaient partie d'institutions musicales pré-existantes. 

La musique pour bande de Pierre Schaeffer, également appeléemusique concrète, se distingue de ce type de musique dans la mesure où son matériau primitif était constitué des sons de la vie courante. La particularité de la musique électronique de l'époque est de n'utiliser que des sons générés par des appareils électroniques.

Des origines... Lointaine

Le désir des compositeurs de construire des instruments électriques, puis électroniques, date de la fin du xixe siècle. Les premiers instruments ont été le fruit de recherches souvent longues. 

Ces recherches visaient au départ à élargir l’instrumentarium orchestral et à permettre de nouvelles recherches de timbre. Citons pour mémoire : l'electromusical piano et la harpe électrique d’Elisha Gray et Alexander Graham Bell (1876), le singing arc de William Du Bois Duddell (1899), le telharmonium (ou dynamophone) deThaddeus Cahill (1900), l’ætherophone ou thérémine de Lev Theremin (1920) et l’électrophon ou sphärophon de Jörg Mager (de) (1921). 

Ces instruments tiraient tous parti des tubes électroniques et dont la diversité des sonorités était, malheureusement pour leur développement commercial, proportionnelle à leur encombrement.

L’électro : des français (es) prolixes

Non, l’électro n’est pas spécialement réservé à un genre musical surfant entre les “boum-boum” et la “dance”. Et, dans l’hémisphère, on peut aisément reconnaître que nos scènes électro foisonnent à donf, puisqu’elle est à l’origine d’un des style d’électro : la “French Touch”. 

La French touch (c'est-à-dire « la patte française ») est une expression désignant une grande partie des disques de musique électronique française des années 1990, particulièrement de lahouse music et du downtempo, produits par des artistes français, notamment Laurent Garnier,Lifelike, St Germain, Cassius,Superfunk, Étienne de Crécy, Benjamin Diamond, Grand Popo Football Club, Alan Braxe, et surtout Air et Daft Punk. 

Si cette appellation générique a pu servir à qualifier les artistes français de musique électronique d'acteurs de la French touch, on s'accorde aujourd'hui sur le fait qu'elle s'applique de façon privilégiée à la house française, fondée sur un rythme houseclassique mais puisant son originalité dans l'utilisation de samplesfiltrés provenant majoritairement du funk et du disco. 

Aujourd'hui le terme French touch est encore utilisé pour désigner les plus grands DJ français comme SebastiAn, Kavinsky, Busy P ou encore Breakbot.On y trouve des petits bijoux comme Stomae, qui cartonna lors de la sortie de son “alors on danse” alors qu’il prépare, en ce moment même, son deuxième album. Stromae est un bon exemple, car il n’hésite pas à nous faire partager sa logique personnelle de création.

Y’a même des “électro” qui cartonnent chez le grand public

Stromae est l’exemple. Son sigle “Alors on dance”, pur produit électro cartonna dès sa sortie, et pas seulement chez les adeptes du genre. Certes, Stromae n’est pas de nationalité française mais francophone, puisque né d’un père rwandais et d’une mère belge.

Plus récemment, repris d’ailleurs par une des jolies candidate de “La nouvelle Star” ; le carton de la bande originale du film “Drive”, “Nightcall” du groupe Kavinsky. 

Mais, et Le Canard avoue sans problème sa préférence pour la jolie brune Miss Kittin - Caroline Hervé - dans le style techno de la scène électro. 

Stromae : Alors on danse

Kavinsky - Nightcall (Dustin NGuyen Remix)

Miss Kittin HD

Le Canard adore la musique électro
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