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Les gigotements du candidat Sarkozy


A droite, ça rigolait plus depuis un moment. Seuls les derniers aveugles traitaient encore Hollande de Flamby, vu les trempes à répétition que le candidat Sarkozy prenaient dans les sondages et qu’il a pris au premier tour. Ce soir ; le dernier carré des blaireaux a du en prendre plein la tronche de voir leur NanoCandidat se retrouver dans les cordes et gigoter comme un agneau qui voit le couperet se rapprocher à vitesse grand « V ». Et le couperet arrivera dimanche. Sec et net.


Dès la première intervention ; ce fut physique. Notre NanoPrésident s’énervait de partout ; les épaules remuaient comme jamais et le regard était aussi flou que son argumentaire de "combat", qui détaillait comment se faire passer pour le candidat du changement quand on vient de se taper un quinquennat pathétique, non seulement sur les résultats mais aussi sur les promesses non tenues.

D’ailleurs, son successeur - prochain - a eu beau jeu de lui faire remarquer que bons nombres des mesures, assez inexplicables, avaient été mises en œuvre dès la première année du quinquennat, donc avant la crise, pas pendant. Bien évidemment ; silence du côté du NanoPrésident.

Sarkozy ne doit pas regretter ses trois débats

En plus, jolies lectrices et fiers lecteurs ; il les voulait ses trois débats. Du moins, sans doute inquiet quelque peu, avait-il commencé par en proposer deux avant le premier tour. Mais, rattrapé par la réalité de sa défaite au premier tour, il s’est dit, ne doutant vraiment de rien ; « à l’oral, je vais l’exploser le socialo » ; donc on en propose trois. Ben il aurait franchement eu intérêt à ne rien proposer et à se contenter de préparer un peu mieux le seul débat, hein, parce que pour le champion de la réussite, ce ne fut pas brillant.

Ben oui ; tout seul, sur un podium, devant quelques milliers d’adhérents à qui on a offert le train – à 10 euros le billets ; les travailleurs précaires apprécieront… - ; on peut se la jouer, on peut les sortir les conneries sur les impôts, l’immigration, la dette et la gestion de l’Etat ; on peut se gausser, tout seul, sans contradicteur, des négociations européennes, sans se rendre compte que, même pas encore élu, Hollande commence déjà à rassembler certains gouvernements autour de lui, sur ses propositions de renégociation de traité. Mais, il est vrai, que ce n’est « jamais de sa faute »… pauvre petite chose. C'est un peu comme si les citoyens refusaient de payer leurs impôts en argumentant "Ah ben non, pas cette année et ce n'est pas de ma faute ; c'est la crise".

Un président tout le temps sur la défensive

Même à gôche, on s’attendait à un NanoCandidat Sarkozy jouant sa dernière carte ; montrant qu’il est bien plus au fait des questions présidentielles que son challencher. Hors que dalle ; non seulement ça n’a pas été le cas, mais en plus, à court de points de contact, notre président, pour quelques jours encore, s’est avancé dans un domaine qu’il maîtrise, certes, mais seulement quand il n’a pas de contradicteur ; le mensonge. Ceux sur les points de programme de Hollande où, à chaque fois, il s’est pris un croche pied du candidat de la gauche de gourverment et, pire, celui des chiffres du chômage.


Ce soir, l’UMP doit remercier le ciel qu’Hollande ait refusé les trois débats proposés par leur champion ; une défaite, ça passe. Trois, ç’aurait été bien compliqué. Et comme l'écrivait Catherine, Dacquoise, artiste de son état et fidèle jolie lectrice du Kiosque aux Canards"Avec le nombre de fautes de français et de conjugaison, le nombre de phrases non terminées ; le président, au bout du troisième débat, aurait terminé avec sa langue paternelle"

Le Kiosque aux Canards

Présidentielles 2012

Débat d’entre deux tours

Hollande

Sarkozy

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