lekiosqueauxcanards-réformes-sarkozy

Faut lui reconnaître ça ; not’NanoPrésident sait utiliser le fric des autres pour sa propre promo ou ses propres plaisirs. Partir en “retraite”, tout frais payé pa son pote, après son élection. Et redorer son blason médiatique à six mois des présidentielles avec le pognon des Français, même issus de celles et de ceux qui bossent, qui payent des impôts, qui vivent de plus en plus mal, et qui financeront ce premier acte de campagne.

Il est d’ailleurs marrant de voir, que les populistes de tous bords qui passent leurs posts à se plaindre des rémunérations des élus nationaux, ne se manifestent pas beaucoup lorsqu’il s’agit de la campagne de notre NanoPrésident... Le populisme crasse serait il toujours du même bord ? Ben oui. Et pas de celui du Canard...

Alors, notre Sarko national va tout faire, ce soir, pour se sculpter une image de gagnant alors que son quinquennat fut celui d’un perdant, peu capable même de mettre en oeuvre les moults réformes dont il nous a rabattu les oreilles durant toutes la campagne.

Le NanoPrésident y a travaillé en personne, avec deux de ses plus proches conseillers : Henri Guaino, qui fut déjà la plume de « Toulon 1 » en 2008, et le secrétaire général de l’Elysée, Xavier Musca, en première ligne dans les discussions actuelles avec Berlin. Les deux hommes s’étaient opposés durant la crise, le premier plaidant pour une relance forte, l’autre pour l’orthodoxie. « Cette fois, ce sera musique Guaino, mais partition Musca », résume un dirigeant de la majorité.

Le NanoPrésident voulait absolument reparler de la crise avant Noël. Sans doute tenait-il aussi à s’exprimer avant Angela Merkel, qui sera vendredi au Bundestag. Entre Paris et Berlin, les discussions sont âpres pour présenter un texte commun au Conseil européen la semaine prochaine. Objectif : aboutir à un nouveau traité européen. Sarkozy a déjà fait une concession majeure à Merkel en acceptant de renforcer la discipline budgétaire. Ce soir, exercice ardu, il expliquera aux Français pourquoi ils devront accepter de soumettre le budget national à un contrôle de Bruxelles, voire à des sanctions…

Ainsi, on va encore se taper un discours mitigé ; fait d’un mélange d’auto satisfaction présidentielle pour sa gestion extraordinaire de la crise et de prévention d’une période difficile dont, bien sûr, les choix politique des UMPistes n’y sont pour rien.

Encore de l’auto paluchage ? Ben oui... Il vont finir 2012 avec des baloches bien vides...

vousaimerez

Retour à l'accueil