2013 : c’est pas l’année de l’Eglise catholique. Après les nombreux cas de viols, les réseaux sexuels assez obscurs, le blanchiment d’argent sale, la tentative de retour dans le coeur des croyants avec l’opposition au “mariage pour tous”, et la démission du pape, qui en a ras le bol de tout ce bordel ; voici qu’un chercheur du département de psycho-éducation de l’université de Montréal - Serge Larivée - balance un nouveau pavé dans la mare nauséabonde de l’Eglise catholique ; la béatification de Mère Teresa serait, tout comme sa vie, une arnaque.

"Les côtés ténébreux de Mère Teresa"

Cet article qui sera publié, dès le mois de mars prochain, dans la revue Studies in Religion tape à paragraphes raccourcis sur ce qu’il semble être la “légende” Mère Teresa. Entre argent sale touché de dictateur pour financer ses institutions qui, semble t’il, laissaient les malades souffrir par manque de suivi, des conditions d’hygiène plus que douteuse, et un positionnement moral plus proche des opinions politiques des dictateurs qui la finançaient que de l’Eglise dont elle était issue ; celle qui fut béatifiée par le pape semble être bien loin de l’état de “béât”.

Des traitements moyenâgeux mais une communication très moderne

Le chercheur confie que "dans ses centres d'hospitalisations, les patients étaient laissés à eux-mêmes. Ils recevaient peu de soins palliatifs ou de médicaments pour soulager leurs douleurs, car pour Mère Teresa, souffrir rapprochait de Dieu". Il note également qu’elle "s'est opposée aux interruptions de grossesses des femmes bosniaques qui avaient été violées par des Serbes"

Toujours selon les chercheurs montréalais, la réputation de Mère Teresa serait une vaste opération de relations publiques menée par le Vatican pour revitaliser le catholicisme. Le miracle qui lui a par exemple permis d’être béatifiée serait de l’esbroufe. "Les sœurs religieuses de l'hôpital où était traitée une femme qui avait de graves douleurs à l'abdomen ont payé la patiente et son mari pour qu'ils affirment que Mère Teresa avait guéri ses douleurs". Il ressort que la femme en question a été soignée grâce à des médecins et non pas seulement par l’opération du Saint Esprit.  

Un financement pointu

«Elle a notamment reçu des dons de l'ancien dictateur haïtien, Jean-Claude Duvalier. Un homme lui a également offert un jet privé, et plus d'un million de dollars qui avaient été volés à des caisses de retraite de petits épargnants, aux États-Unis. Lorsqu'il a été cité en procès, elle a même écrit une lettre à la cour, pour le défendre», s'étonne le chercheur de l'Université de Montréal.

«Qu'est-il devenu des millions de dollars qu'elle a amassés pour sa fondation ? Selon les écrits qu'on a consultés, la majeure partie de ces fonds étaient destinés à construire des maisons pour les religieuses dans les pays où des hôpitaux étaient ouverts, ou allaient directement au Vatican», conclut le chercheur.

Mère Teresa et les miracles frelatés
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